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shym_small.gifFemme de couleur, qui es-tu? - par Meli-MADRAS le 27/11/2006 - 20:42

Tamara de son vrai prénom, nous chante haut et fort, depuis quelques mois sur les ondes, être une femme de couleur. Vous ne voyez pas de qui je parle ?... Allez, un indice : Shy’m…




Quand on l’écoute et aussi quand on la voit, on pense à Alliyah…ce qui ne laisse présager que de bonnes choses. Ben oui, Shy’m c’est l’une des belles révélations du R&B de ces derniers mois.

D’origine martiniquaise, elle grandit à Trappes (région parisienne). Elle arrête le Lycée à 17 ans après avoir obtenu un Bac littéraire pour se donner le temps de réussir dans ce qu’elle aime : la danse et le chant. En effet, très jeune, elle se découvre une passion : la danse. Etant de nature passionnée, elle s’investit dans cette activité en y consacrant tout son temps.

La chanson l’accompagne, elle chantonne, sifflote, et surtout écrit des paroles et des rythmes ici et là, influencée par des artistes tels que Jill Scott, Francis Cabrel, Norah Jones…

A seulement 20 ans, une rencontre va lui permette de concrétiser son rêve. Shy’m rencontre un artiste qui a dix ans de carrière dans son style…de l’autre côté de l’océan Atlantique, au Canada. Ce dernier s’est fait sa place avec son propre style musical (on aime ou on aime pas, mais en tout cas : on connaît) et s’est tourné depuis quelques temps vers la production… ce n’est personne d’autre que K-maro.

Suite à leur rencontre, une collaboration va se faire… collaboration qui se matérialise par l’album de Shy’m « Mes fantaisies » qui est lancé par le titre « Femme de couleur ».

Sur cette petite présentation, je vous conseille son album qui par les nuits d’hiver, vous réchauffera, par la voix si chaude de la belle Tamara…


jennkika_small.jpgJenn Ki Ka - La relève du Gwo Ka - par Fred le 25/11/2006 - 09:17

Depuis 2001, le groupe Jenn Ki Ka, sous la houlette de Biloute (autodidacte, auteur, compositeur et interprète), s'est fait admirablement remarquer sur la scène Gwo Ka. Avec déjà trois albums à son actif, Jenn Ki Ka (Les Jeunes Qui Font) entend participer à soutenir le folklore local grace à son travail.



Jenn Ki Ka fait, depuis 2001, un travail sans relache pour faire vivre le Gwo Ka et le Folklore Guadeloupéen, en métropole notamment. L'année 2002 sera marquée par une grande reconnaissance de la part du milieu artistique.

En effet, l'album Larèlèv va se distinguer par la participation de nombreux artiste, de grande renommée, tels que Carine Gotin, Karine Legros, Guylène Lutin, Sòmnanbil (qui à sorti un album cette année), Lèwlòz ou Ti' Bouchon.

Jenn Ki Ka est né de la volonté de ses membres de recréer l'ambiance traditionnelle des Antilles en Métropole. Mais le collectif ne s'arrête pas là. Il veille, à chaque spectacle, à offrir au public, de plus en plus nombreux, un spectacle unique gorgée de toute leur expérience scénique. Ils "aiment donner du plaisir" face au public et la scène est leur territoire. C'est un groupe de scène complet à tous les égards.

Toutefois les spectacles de Jenn Ki Ka ne sont pas seulement des moments de musique mais aussi des instants privilégiés où chacun peut retrouver la convivialité et la chaleur antillaise. Rire, chant, danse tout s'y mêle pour que chacun devienne acteur de l'événement.

Le Groupe, qui définit sa musique comme du "Goove Tradi-Ka", multiplie les représentations depuis le deuxième trimestre 2006. La prochaine représentation, prévue pour le 8 décembre 2006 à la Chapelle Des Lombards promet d'être un grand moment!

Site: Biloute


Remerciement à O’dee Waimy pour la documentation de l'article.

kamini.gifKamini - Le Rap de Marly Gomont - par Fred le 12/11/2006 - 08:53

Cela fait un peu plus d'un mois que le net vibre au rythme de Kamini! En moins de deux semaines, la video de Marly Gomont est devenue le clip rap le plus vu du net, avec plus de 4 milions de visiteurs. Quelles sont les clés de ce succès? Comment passe t-on de l'underground à la firme en moins de deux semaines?



Marly Gomont est la chanson rap la plus connu du web. Son auteur, Kamini, un jeune noir de 26 ans, s'est trouvé propulser, en moins de 2 semaines, au sommet de l'intérêt des internautes du monde entier... Mais comment?

Quand on fait parti de la seule famille noire d'un bled paumé de province, la vie n'est pas facile tous les jours. On est pointé du droigt, on se sent bizarre, on manque d'épanouissement, on ne peut échapper à l'hostilité d'autrui et j'en passe... Pourtant, Kamini a sû s'en accomoder et même en tirer profit.

C'est ainsi que, dans une chanson, le jeune Kamini à eu l'idée d'exposer, le récit de sa vie avec humour et sarcasmes parfois. Le texte, original et bien écrit, donne une idée précise de l'immense talent de cet artiste.

Auteur, compositeur, interprête et scénariste, Kamini fut d'abord refoulé par les majors de disques. Mais, quand il met son clip, tourné avec les gens de son village, sur internet, c'est le boum! Et, c'est, selon lui, des stagiaires, internes aux majors, qui ont commencé à se l'échanger.

Kamini affirme qu'il lui reste encore de nombreux atouts à mettre en jeu et qu'il ne qu'on pas s'arrêter ici. Il lui reste encore beaucoup d'expérience à partager et son metier d'infirmier le met en face de situations, aussi folkloriques les unes que autres, qu'il envisage déjà de traduire en musique.

Mais le succès de Kamini soulève les interrogations et défait des préjugés. D'abord, il montre qu'internet peut-être un excellent media de promotion quand les idées sont bonnes. Et, il remet aussi en cause une idée reçue, selon laquelle il faut avoir grandi dans la cité pour faire un rap authentique.

Toutefois, le 13 novembre, Kamini va partir à l'assaut des chars avec la sortie de son single. Il intégrera la fameuse vidéo qui à fait son succès et quelques bonus, vidéos aussi

On lui souhaite une bonne chance et une longue carrière!





Marly Gomont - Le Clip le plus rechercher du net!

patricekancel2.jpgLumière sur Jack and Pat's - par Meli-MADRAS le 11/11/2006 - 18:44

        Les années 90, aux Antilles et notamment en Guadeloupe, ont été marqué par une vague de comiques. C’était le temps des représentations théâtrales des « Moun Koubaril », « Albé é Léon »,  « Mal maké" et bien d’autres qui s’enchaînaient au Centre des Arts et de la Culture, nous faisant pleurer de rire.


Parmi tout ce flots de talentueux comiques, il y avait un duo de choc…Jack and Pat’s: lumière sur ce duo s’il vous plaît…

            Jack and Pat’s c’est une aventure humaine entre deux amis d’enfance et l’union de leur talent. Ce duo c’était du « rire » à l’état pur. Les deux compères s’inspirent de la vie de tous les jours pour nous faire rire et nous faire réfléchir un temps soit peu sur la vie, son sens et les raisons de nos comportements parfois si primaires ou stupides. En effet, leurs histoires drôles se soldaient toujours d’une morale.

On se souvient de « mami et ti brino » ou encore de « Omè au queen »…après des représentations en Martinique, Guyane, le duo s’envole vers la métropole pour amuser les antillais installés en France et aussi pour démontrer leur talent.

           

Le succès ne les lâche pas, loin de là, le public en redemande sans cesse. Mais eux, en 1998, ils décident de se désunir et de faire leur petit bonhomme de chemin chacun de son côté. Pat’s gardera la même orientation alors que Jack va se tourner vers des collaborations variées. Ils auront tous deux des difficultés à lancer le concept soliste: le public est un peu perdu « le duo n’est plus : Pat n’est plus Pat, Jack n’est plus Jack … » (ce qui démontre tout de même l’affection du public au duo).

Mais le travail étant toujours payant, les deux compères parviennent chacun de son côté à se faire reconnaître en tant qu’artiste individuel. Jack développant son talent d’imitation des grand-mères antillaises et multipliant les collaborations dans divers clips et avec des artistes tel que Bostic. Jack, quant à lui, s’enracine dans l’équipe radio de RFO avec l’émission Zey !!!!!!

            Juillet 2006, les revoilà de nouveau ensemble sur les planches pour un retour sur leurs meilleurs sketchs et cela pour le plus grand plaisir du public. En parallèle Pat’s nous propose son nouveau spectacle « Sa ki taw…pa taw !!! » dans lequel Jack fait une apparition.

          


            Vous l’aurez compris : les deux hommes comptent bien nous faire rire encore… et cela pour notre plus grand plaisir à tous.


misik.jpgVous avez dit Musique? - par Meli-MADRAS le 02/11/2006 - 18:29

         Départ imminent pour un voyage dans la culture musicale de nos îles… Bélè, Maloya, Kompa, Biguine…tout y est !!! Alors suivez le guide.

Je vous propose ici une présentation des différents styles musicaux qui font notre richesse musicale.


 

Le Bélè

Le saviez vous ? Le bélè tient ses origines du Dahomay (aujourd’hui appelé Bénin). A l’origine, il était appelé « djouba », ce nom est d’ailleurs encore utilisé en Haïti.

Aujourd’hui il est essentiellement représenté en Martinique.

Il se distingue par différents rythmes qui symbolisent et interviennent dans des  moments de vies précis.

Ainsi, il y a le bélè de travail (fouyé tè, rédi bwa…), le bélè pour les veillées mortuaires (karésé yo, bénézuel…), le bélè de divertissement (grand bélè, danmyé…) et le bélè de danse (mabélo, woulé, mango). L’idée qui en ressort est qu’il s’agit d’une musique de courage dans les moments difficiles (mort, travail acharné…), et d’une musique de réconfort et de plaisir.

 

Le Gwo Ka

            Les recherches musicologiques permettent aujourd'hui de trouver les racines du Gwo Ka dans les percussions et dans les chants des pays de la côte ouest du continent africain (Golfe de Guinée, ancien royaume du Congo...).

Le Gwo Ka s’organise autour d’instruments de deux types :

-les « boula » qui sont des tambours sur lesquels sont frappés les rythmes de base. Ceux-ci sont fait avec une peau de cabri mâle.

-les « makè » dont se dégage des sons plus aigus et jouent un rôle clé dans l’improvisation. Ici il s’agit de peau de cabri femelle, c’est d’ailleurs ce qui donnerait ce son plus aigu. (sans commentaires s’il vous plaît).

Le Gwo ka aussi se caractérise par une adaptation de son rythme à la situation, au sentiment du moment. Il y a setp rythmes ou danses :

*Le Lewoz qui est un rythme guerrier, il rythmait les attaques de plantations, mais renvoie aussi à une danse incantatrice.

*Le Kaladja qui symbolise la lutte en amour.

*Le Kagenbel qui est une danse de la coupe de la canne.

*Le Toumblak, comme le Kaladja, reprend le thème de l'amour, la danse du ventre, la danse de la fertilité, de la terre.

*Le Grage accompagne les travaux de production agricole (ex : le grage manioc, le jardin, la cueillette).

*Le Roulé est la "valse créole" pour charmer et c’est sur ce rythme que les esclaves singeaient  le blanc.

*Le Mindé serait le dernier rythme arrivé au pays, il symbolise le carnaval, la fête collective.

 

 

La Biguine

            Imaginez vous qu’il s’agit du résultat du mariage du chant et des rythmes du bélè à la « Polka » . (Oui oui, la Polka !!!). Nous avons les biguines de salon, de bal, et les biguines de rue. Cette dernière fut donnée par l’église pour responsable de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902.

Après la catastrophe de Saint Pierre, la biguine fut interdite à Fort de France.

Les musiciens noirs ne récoltant aucune reconnaissance de leur talent dans leur île,  c’est à Paris que les plus grands d’entre eux firent de cette musique la danse représentative des îles.

Musique si riche :clarinette, trompette, banjo, batterie, piano, violon, saxophone, guitare et contrebasse s’y croisent, se font la bise, se marient et font danser à l’époque.

 

 

Le Calypso

Originaire de Trinidad et Tobago, le Calypso était à l’origine accompagné par des percussionnistes tapant sur des barils de pétrole. Les chanteurs dénoncent les injustices sociales, commentent les faits divers,  et brocardent les hommes politiques. Ces chanteurs sont des colporteurs d’évènements. Les Calypsoniens, comme on les appelle, ont chanté l’esclavage, la guerre, les grands ou petits malheurs de ce monde mais aussi l’amour corps et âmes. Jamais en mal d’un bon mot ou d’un trait d’esprit, ils ont croqué leurs semblables avec humour et tendresse.
N’ayant aucune censure, ils ont moqué les puissants, portant la satire et la double entente au rang d’un art qu’ils maîtrisent comme nul autre. Au fil du temps, l’instrumentation, les cadences harmoniques, les gabarits des strophes, et même le langage ont varié.

De nos jours, le calypso est intimement lié au Carnaval.

 

 

Le Chouval bwa

            Dans les manèges traditionnels martiniquais où les hommes poussaient d’eux-mêmes les chevaux de bois, il y avait un orchestre au milieu du manège. Cette musique fut amélioré et surtout popularisé par Dédé Saint-Prix, et c’est à partir de cette contribution qu’est né ce rythme « le chouval bwa ».

 

Le Compas

         Le Kompa (ou Kompas, Compas, Konpas...) est un musique que nous devons à Haïti par  le saxophoniste Jean-Baptiste Nemours. Il s’agit d’un dérivé de la méringué (version haïtienne du merengue de Saint Domingue), et proche du calypso. Ce style s’est bien exporté d’Haïti et a donné naissance aux Antilles françaises à un autre genre musical : le Zouk.

 

 

Le Zouk

            …autrement dit Kassav’. Car c’est eux qui l’ont inventé. Le groupe voit le jour en 1979 suite à la rencontre de Pierre-Edouard Decimus et de Jacob Desvarieux qui tous deux avaient pour ambition que les Antilles aient une musique emblématique et représentative. Objectif atteint !!!

La recette de ce mélange détonnant et nouveau ?
Une musique entraînante, dynamique, et surtout qui pénètre au plus profond de celui qui se laisse aller. Des paroles qui, à l’époque étaient plus raconté que chanté (man di zot man faché, man lévé faché…).

Aujourd’hui il est davantage question de zouk love.

 

La Merengue

Dans sa forme traditionnelle, le Merengue était joué avec un accordéon, un saxophone, une boîte à rythme avec de petites clés métalliques, un guayano (sorte de rape metallique provenant de l’ustensile de cuisine) et un tambour à 2 faces frappé d'un côté avec la main et de l'autre avec une baguette.

En République Dominicaine, le Merengue a explosé pendant le règne du Dictateur Rajael TRUJILLO, qui prit le pouvoir dans les années 30 jusqu'à son assassinat en 1961. TRUJILLO était d'origine paysane et il a promu cette musique au rang de symbole de l'expression nationale et de la culture de la classe populaire. Il limita son rôle traditionnel à celui d'une musique revendicative, mais instaura un forum pour les musiciens dans les salons de danse. De grands orchestres de Merengue se développèrent, avec des pianos et des cuivres pour contenter leurs nouveaux auditeurs de la Ville.

Le plus souvent, maintenant, le Méringue se comprend comme un big-band, une musique de danse qui utilise des instruments hi-tech, cousine de la Salsa.

 

 

Le Ragga

Le ragga n'est pas seulement un rythme, c'est aussi une manière de vivre. C'est un moyen d'expression. Il permet aux toasters d'exprimer leurs inquiétudes, leurs rêves, leurs frustrations, leurs envies. C'est un moyen de lutter contre l'oppression, de se libérer.

L'homme raggamuffin est un combattant, parfois rebelle, souvent anti système.

Il s’agit là d’une présentation du ragga à sa naissance mais aujourd’hui le ragga est une musique reconnue, à part entière qui n’a rien de marginal (en tout cas pas chez nous).

 

Le Ska

Il s’agit d’une sorte de blues jamaïcain qui est le fruit du métissage du blues avec les rythmes des îles Caraïbes, issus en particulier de musique comme le mento. 

Le ska, musique saccadée et comportant une rythmique de guitare à contretemps, naît de cet amalgame. Le groupe phare de ce style est Skatalites, qui se produit encore aujourd'hui. Il devient rapidement une formation culte en Jamaïque. Le ska, première musique typiquement jamaïcaine à pouvoir réellement se faire connaître à l'extérieur, est en outre à l'origine de l'apparition de producteurs importants, tels Prince Buster ou Jackie Edwards.

 

 

Le Reggae

Le reggae a pour origine deux genres musicaux très précis: le ska et le rock steady.

Qu'est-ce qui distingue le reggae des styles précédents ? Principalement trois éléments. D'abord l'importance accrue de la section rythmique, en particulier d'une basse au son imposant et de la batterie, dont le rythme syncopé est essentiel. Ensuite son aspect "ondulant" et progressif, qui fera que le reggae sera rapidement considéré comme une musique "hypnotique" (avec l'imagerie afférente aux substances illicites...). Enfin, dès ses débuts, le reggae s'affirme comme un style musical revendicatif, prônant des thèses politiques et religieuses, en accord avec l'évolution de la Jamaïque, et en particulier le message du rastafarisme.

Soleil et insouciance pour les Occidentaux, révolte et revendication pour les Jamaïcains, le reggae est surtout devenu le terreau du développement du rastafarisme, cette religion (ou spiritualité) typique du ghetto jamaïcain, qui prône le retour à l'Afrique (mouvement "Back to Africa"), et qui eut pour prophète local Marcus Garvey.

En peu de temps, le reggae trouve dans le public rock occidental une sorte de relais de ses thèses, d'autant que celui-ci se lassait des frasques de ses rock stars. Les messages du reggae sont simples: oppression de "Babylon" (l'Occident), amour, conscience universelle, émancipation du Tiers-monde... C'est justement cette simplicité qui va rapidement convertir les publics occidentaux.

Pour ceux qui ne le sauraient pas : Bob Marley n’a pas inventé le reggae.

 

 

La Salsa

La salsa, c'est "la sauce" en espagnol, un mot bien approprié pour décrire la multiplicité de ses origines.

La Salsa serait née dans l'Est de l'ïle de Cuba. Elle aurait atteint les provinces occidentales et La Havane au début du 20ème siècle.

Ce rythme aurait été inventé à la fin des années soixante, les Portoricains installés à New-York ont commencé à jouer de la musique cubaine tout en y apportant leur propre cachet.

Généralement, les orchestres traditionnels viennent d'Oriente, une province très éloignée de La Havane et qui est restée beaucoup plus proche de ses racines. Du coup, ce folklore est encore très vivant dans la culture populaire et se perpétue donc naturellement.

Les paroles ont toujours été anecdotiques. En fait, à Cuba, les chanteurs ont trois grandes sources d'inspiration. Premièrement, l'amour, la femme et plus particulièrement la mulata (femme métissée) qui affole les hommes. Deuxièmement, la religion afro-cubaine. La troisième, c'est la nourriture, mais aussi la vie quotidienne : le mari qui trompe sa femme, le facteur qui s'est acheté une nouvelle voiture...

 

 

Le Séga

Musique de l’Océan Indien, selon les témoignages tirés des récits d'époque, le sega désignait autrefois un phénomène musical et dansé appartenant a la communauté des esclaves et probablement issu d'une fusion des styles africains et malgaches. Le mot sega, tsiega ou tchéga d'origine africaine, voudrait dire selon le linguiste Robert Chaudenson, relever, retrousser ses habits, geste de danseuses qui se retrouve sous des formes différentes dans tous les ségas de l'Océan Indien.

 

 

Le Maloya

Le maloya, musique des esclaves réunionnais, resta longtemps à l'écart de la scène publique, joué dans les camps de travail lors de fêtes privées. Considéré indésirable par la société bien pensante, probablement interdit, il fut néanmoins préservé dans les familles, jouant un rôle dans des rituels appelés service malgache ou service kabare.

Dans les années 60, le maloya ressurgit, porté par une vague de revendication et supporté par le parti communiste local, qui en fait son cheval de bataille. Ressorti du fait noir, il devient alors l'expression des jeunes, de ceux qui contestent le système.

 



Toutes ces musiques ont un point commun : elles sont le miroir, l’âme, la pulsation vitale de la société dans laquelle elles évoluent. Musique de courage, musique de joie, musique de peine, musique de fête, musique de vie tout simplement. Et n’est ce pas là la plus belle musique qui soit : celle qui ne ment pas, celle qui vous touche, celle qui vous donne le courage d’avancer…MIZIK SE SEL MEDIKAMEN NOU NI

 

 


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