Texte à méditer :  Il n'y a pas dans le monde un pauvre, un pauvre type lynché, un pauvre homme torturé en qui je ne sois assassiné et humilié.   Aimé Cesaire

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jacques_schwarz_bart_small.jpgBrother Jacques ou l'Enfant Terrible - Entre Antilles et Terre! - par Fred le 02/11/2006 - 06:33

Né du plus célèbre couple d'écrivains antillais (ou presque), Jacques Schwarz-Bart devait naturellement finir dans un bureau confortable, après des études prestigieuses. Mais il n'en fut rien.


Voici l'histoire de Brother Jacques, l'improbable! (Enfin... presque!)


Tout le monde connaît, André et Simone Schwarz-Bart, le célèbre couple d'écrivain. Le premier, Prix Goncourt, est le prodigieux auteur de livres tels que Le Dernier Des Justes (1954) ou La Mulatresse Solitude (1972). La seconde, est l'auteur du Best Seller Pluie et vent sur Télumée miracle, considéré comme l'un des plus grands chefs d'oeuvres de la littérature antillaise. Chamoiseau, lui même, le décrira comme « Un best-seller inépuisé et inépuisable »... rien que ça!

Alors, quand on naît dans une famille pareille, on a guère d'autre choix que de faire de brillantes études remarquées à Sciences Po, puis d'intégrer un cabinet parlementaire prestigieux.

Dans le même temps, on peut difficilement imaginer un homme élevé, dès sa tendre enfance, au coeur et dans l'ame de la culture et de l'identité créole, se contenter d'une vie ordinaire d'administrateur politique.

C'est à ce conflit d'intérêt que le jeune Jacques à dû répondre. Il faut dire que, dès l'âge de quatre ans, Brother Jacques à été initié au Gwo Ka... par Anzala lui même. La Légende lui apprend le léwoz, le kaladja, le toumblak et le graj. Oui monsieur!

Et, à six ans, il s'initie au Jazz, en Suisse (He oui!), dans une certaine discothèque que tenait le père de son meilleur ami. Ne soyez pas stupéfait, nous ne parlons pas d'un individu lambda! D'ailleurs, nous ne traitons pas ici des plaisirs de son enfance privilégié, mais de l'exceptionnelle manière avec laquelle son talent permettra valoriser ce précieux enseignement.

Ainsi, après ses études à Sciences Po, il s'achète un saxophone, quitte son cabinet sénatorial et s'en va à Boston (pour la musique bien sûr). En 1994, le futur Brother Jacques est diplômé de Berklee et il intègre l'orchestre du percussionniste Giovanni Hidalgo avec lequel il enregistre l'album "Time Shifter".

Entre 1994 et 1995, Jacques fera de nombreuses apparîtions remarquées,
avec des musiciens pretigieux, parmis lesquels on peut citer Pamela Hines ou André Condouant (lors du réputé Festival des Abymes).

Par la suite, Brother Jacques aura le privilège de collaborer avec des pointures tels que Chucho Valdés, Olivier Hutman, Sasi Shalom, Peter Steve Hass, Ravi Coltrane, Tabou Combo, Bob Moses ou James Hurt, jusqu'à la sortie de son premier album, "Immersion", en 1998.

La liste de collaboration prestigieuse va s'alourdir (Mario Canonge, Christian Amour, Raymond d'Huy, Raymond Grégo, Jean-Philippe Fanfant). Ces collaborations l'emmèneront partout, à travers le monde.

Quand, en 2002, il se lance dans son "Brother Jacques Project" qui verra la naissance de l'album "Inspiration", il fait la preuve d'une identité musicale aussi ancrée dans les ryhtmes et les mélodies de sa jeunesse, que dans les sonorités plus actuelles.

Le projet "Jazz-Ka Philosophy" , à l'opéra de Montpellier, en 2004, sera une nouvelle occasion appréciée, de confirmer son talent et son univers musical, entre diverses autres collaborations exceptionnelles où il va être réclamée pour son style.

En passant, la même année, il se fait remarquer par les fans de Hip Hop, en faisant bénéficier de son talent à Daly et Patrick Saint-Eloi, sur le titre TWOP de l'album I Alé Man.

Et nous y voilà! Si on doit parler de la quintessence de la musique caribéenne, on doit nécessairement parler de son dernier opus!

En effet, en cette année 2006, Brother Jacques nous offre "Soné Ka La" qu'il affirme être son "plus ancien projet" et, à la fois, celui qui crystallise toute son expérience musicale.

Dans cet album exceptionnel, se mêlent principalement le Gwo Ka et le Jazz. On y retrouve aussi des influences soul, funk, brésilienne, drum n'bass, dancehall et même impressionniste. L'album voit l'intervention de jeunes stars tel que Admiral T ou, la touche de vieux de la vieille tel que Jacob Desvarieux.

C'est, à n'en pas doûter, le meilleur projet musical afro-caribéen de l'année.
Et, même s'il ne bénéficie pas d'une grande lisibité médiatique (enfin c'est à contraster, puiqu'il a fait la converture du Figaro en Août dernier), l'album sorti chez Universal Music a reçu un très bon acceuil de la part des initiés.

Pour la petite histoire... Jacques SCHWARZ-BART doit son surnom de Brother Jacques, au chanteur et musicien de nu-soul américain, D'Angelo. On peut également citer, parmis les collaborations de Jacques SCHWARZ-BART, des musiciens tels que Giovanni Hidalgo, Erykah Badu, Eric Benet, Soulive, Danilo Perez, Ari Hoenig, Bob Moses, MeShell N'de Geocello, David Gilmore ou James Hurt.


Sources:
Wikipedia, Bananier Bleu, Site Officiel

gisler.jpgHommage à Dany BEBEL-GISLER - par Meli-MADRAS le 28/10/2006 - 14:16

Voilà trois ans qu’une grande figure de la vie guadeloupéenne nous a quitté. Le 28 septembre 2003, âgée de 68 ans, Dany BEBEL-GISLER s’éteint chez elle au Lamentin.Revenons sur ce parcours voué à l'histoire des Antilles françaises et au créole. 



Dany BEBEL-GISLER est née le 7 avril 1935 à Pointe-à-Pitre. Guadeloupéenne avant tout, elle est mère et grand-mère, sociologue et linguiste, chercheur au CNRS et pédagogue.

Elle est la pionnière de cette nouvelle génération d'écrivains qui construisent et défendent la culture de leurs îles, de leur pays.

Elle travailla sans relâche à la reconnaissance du créole comme langue à part entière c'est-à-dire au même rang que toutes les autres. Elle dirigea l'institution qu'est l'école Bwadoubout qui dispense des cours en langue antillaise (qu'elle préféra au terme "créole") pour jeunes en difficulté scolaire et sociale. Elle identifiait d'ailleurs la langue antillaise comme étant le cordon ombilical qui nous lie à l'Afrique. En 1996, elle fut chargée par l'U.N.E.S.C.O du projet " La route de l'esclave " rapprochant l'Afrique, la Caraïbe et l'Europe par le biais de monuments historiques pour démystifier la traite négrière européenne. .

Auteur de nombreux essais :

  • Cultures et pouvoir dans la Caraïbe
  • La Langue créole, force jugulée
  • Les Enfants de la Guadeloupe
  • Kèk prinsip pou ékri kréyól
  • Le Défi culturel guadeloupéen: devenir ce que nous sommes.

Et de textes pour la jeunesse:

  • Grand'mère, ça commence où la Route de l'esclave?
  • Léonora: l'histoire enfouie de la Guadeloupe
  • À la recherche d'une odeur de grand'mère
 

Mais il ne faut pas se limiter à penser, qu'une personne de l'envergure intellectuelle et de la stature humaine de Dany BEBEL n'ait combattu que pour une mythique «cosa negra», ou une fougue purement «afro-gwada».Car certes, elle témoignait un respect exemplaire à l'Afrique de ses origines (et savait se parer avec goût de ces tissus qui lui allaient si bien) mais au-delà de cela , elle militait pour la dimension universelle de l’Homme.

Son union avec Monsieur Gisler, d'origine belge, et sa collaboration avec des personnes telles que le guadeloupéen d’origine indienne Elie Shitalou (ingénieur dans le domaine de l’agriculture connu des éleveurs pour son  travail au service de l’île et ardent défenseur de la reconnaissance de l'apport indien à la culture, au développement et à l'évolution de l'ensemble des habitants de notre Guadeloupe) laissent voir que Dany BEBEL visait, comme tous les grands êtres : la dimension universelle de l'homme et n’était pas de ceux qui voudrait qu’on soit ouvert à leur point de vue, tout en étant eux-mêmes fermé à la réalité des autres.

Dany Bébel-Gisler meurt soudainement chez elle au Lamentin le 28 septembre 2003 à 68 ans. Les témoignages de personnalités antillaises politiques et culturelles diverses, comme des personnes anonymes, expriment alors l'émotion vive à l'annonce du décès de cette intellectuelle qui milite toute sa vie au service de la promotion de la langue créole et de la culture afro-antillaise.

Par cet article, nous souhaitons rendre hommage à cette grande dame et lui dire « mèsi on pil pou konba la ou menné la. E si jodi Capès kréyol doubout sé pas ou goumé pou sa . Alo mési on pil menm ».


admiral_t_small.jpgLes Cesaire de la Musique et le Sacre d'Admiral T - par Fred le 28/10/2006 - 04:12

Ce lundi 23 Octobre, au prestigieux Casino de Paris, s'est tenue la première édition des "Cesaire de la Musique", sous la direction d'Elie Pennont.
78 personnalités afro-caribéennes étaient présentes, dont Admiral T, qui fut sacré "Révélation de l'Année". Retour sur un événement exceptionnel!



Les Cesaire de la Musique? Cela peut sembler bizarre, à première vue, d'associer le nom d'un Homme de Lettre et Homme d'Etat, à un événement musical. Tout comme cela peut sembler louche qu'Harry Roselmack et Pascal Legitimus soient récompensés dans une cérémonie musicale. Mais il n'en est rien.

Pour être sincère, le titre de l'événement à, peut-être, été mal choisi. Cependant, cela n'enlève rien à son intérêt.

En effet, ce fut, probablement, le plus grand événement culturel "afro-créole" de l'année. Le but n'était pas, ainsi que vous l'avez compris, de congratuler nos meilleurs musiciens.

Cette céromie avait deux objectifs. D'une part, rendre un vibrant hommage mérité à Aimé Cesaire et à l'Oeuvre de sa Vie. D'autre part, congratuler celles et ceux qui, suivant son exemple, participent à la reconnaissance des cultures noires par leur travail (afin qu'ils deviennent, à leur tour, des exemples).

Ainsi, parmis les personnalités présentes, on pouvait compter:
Medhy Custos, Corneille, Koffi Olomidé, Youssou N' Dour, Perle Lama, Princess' Lover, Césaria Evora, Salif Keita, Admiral T, Krys, Lilian Thuram, Euzanne Palcy, Carimi, Baster, Kassav'... j'en passe... et même... Vincent Mac Doom! (C'est assez inexplicable. J'en conviens! Mais il n'a fait que remettre un Trophée).

La soirée fut très animée. Perle Lama, Teeyah et bien d'autres ont assuré le show!

Toutefois deux événements majeurs sont venus ponctuer cette soirée.

D'abord, le Cesaire d'Or, qui fut attribué à Harry Roselmack est, de tous, le plus mérité! Il confirme, d'une part la reconnaissance, de son travail audiovisuel, au sein de la communauté noire francophone. D'autre part, il réaffirme une volonté populaire de voir un paysage audiovisuel plus diversifié.

Ensuite, le Cesaire de la "Révélation, qui fut décerné à Admiral T, constitua le second temps fort de la soirée. Cet événement à un double intérêt. Il salut, premièrement, la détermination, le combat et le parcourt exceptionnel d'un artiste qui a sû rester fidèle, à lui et à ses racines, malgré le succès. Et, secondement, il aboli un temps, qu'on pouvait penser révolu, où le reggae music n'était pas considéré comme valorisant notre culture.

C'est justement ce combat que Admiral T entend défendre depuis des années. Il affirme, d'ailleurs, vouloir porter la culture créole dans le monde, à travers sa musique. C'est déjà un grand pas et, à la veille du plus grand concert de sa carrière, c'est une bonne motivation!

Krys repart comme il est venu (sous l'oeil probablement satisfait de Mac Doom) alors que Kossity (pourtant moins bon) empoche le prix du meilleur tube. Pour le reste, Kassav' (Groupe de Légende), Corneille (Meilleur Album), Medhy Custos (Meilleur Interprète Masculin), Perle Lama (Meilleure Interprète Féminine), Pascal Legitimus (Cesaire de Légende), Marcé & Toumpak (Meilleure Musique Traditionnelle) et Jane Fostin (Meilleur Duo - avec Medhy Custos), sont les autres récompensés.

Moi je dis... "Vivement la seconde édition"!

KGN_small.jpgKaribean Golden Night - par Fred le 27/10/2006 - 04:32

Le Rendez-vous est fixé à tous le 24 Novembre 2006 pour une nouvelle édition des Karibean Golden Night (New Version) avec une ambiance de fous... comme d'hab!
Lis cette nouvelle pour les détails et pour gagner des entrées gratuites!



La Soirée:

La soirée commencera à 23h00! Elle sera animée par Fred & Teddy (les DJs malades). L'entrée... pour ceux qui pensent payer... sera de:
  • 8€ sur place (une conso offerte).
  • 10€ sur réservation (une conso et un petit déjeuner offerts)
De nombreuses surprises vont vous attendre avec, notamment, des cadeaux à gagner.
L'ambiance... lol... sera au Dancehall, Zouk, Coupé Décalé, Jump Up, Compa, Soca, Salsa, N'Dumbolo... Afro-Caribbean Style quoi!

Les Réservations:

Si tu réserves ta place... tu as le petit déjeuner compris... pour 2€ de plus (Café + Croissants)... sinon... c'est plus cher bien sûr! (lol)

Et puis... tu rentres en V.I.P (Very Initil Person) .

Enfin, pour réserver, tu dois cliquer ici, pour envoyer un mail ayant pour objet "Réservation", accompagné de tes nom et prénom ainsi que du numéro de téléphone où l'on peux te joindre le plus facilement... Nous, on te rappellera... C'est cool hein?

Voilà, c'est tout!

Le Jeu:

Ceux qui ne pensent pas payer, pensent nécessairement gagner! Et puisqu'on offre... ça tombe bien!

Tu peux gagner ta (ou tes) place(s) gratuite(s), tous les dimanches, de 13h30 à 15h00, dans Lévé O Ka, en appelant au 03 80 66 33 54.

Pour participer à notre Jeu-Web, envoie un mail ici. Tu dois préciser "jeu", sans les guillemets, en guise d'objet. Il n'est pas nécessaire d'écrire un message (tu peux envoyer un mail vide). Le 15 Novembre, un tirage au sort sera fait et 4 places seront offertes.

On dit quoi maintenant?

bamako.jpgBamako - Un Film à ne pas râter! - par MTF Karukera le 21/10/2006 - 08:03

L'an dernier, le cinéma antillais fut à l'honneur avec le film Neg Marron de Jean-Claude Flamand Barny.
Cette année c'est le grand continent qui fait la une
avec une superbe réalisation, signée Abderrahmane Sissako.



Synopsis:

Pris dans l'étau de la dette et de l'ajustement structurel, le continent africain lutte pour sa survir. Face à ce drame, des représentants de la société civile africaine intentent un procès aux institutions financières internationales. Le procès se déroule à Bamako, dans la cour d'une maison, au milieu des habitants qui vaquent à leurs occupations, attentifs ou indifférents aux débats. Parmi eux, Chaka et Melé. Elle est chanteuse dans un bar, il est sans travail. Leur couple se désagrège... (Source AlloCiné)

Abderrahmane Sissako n'en est pas à son galop d'essais. Il à déjà, pas moins de 7 films à son actif, dont les chefs d'oeuvre "Le Jeu" (en 1991) et "Octobre" (en 1993). Son précédent film, Heremakono (en 2002), avait lui aussi reçu un bon accueil. Ce film, riche et émouvant démontre le talent d'un réalisateur au sommet de son art.

Réalisateur engagé, il confie, sur son site officiel: "[l'une des] raisons qui m'a poussé à faire ce film tient à mon regard sur l'Afrique - l'Afrique, non pas comme le continent qui est le mien, mais comme un espace d'injustices qui m'atteignent directement".

Liens:
site officiel du film

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